Concert de Noël

Le 08 décembre 2024
17:00 - 18:30
Théâtre du Martolet
Rue C.-E. Derivaz
1890, St-Maurice

Orchestre du collège et des Jeunesses musicales de Saint-Maurice (OS-m)
Ernst Schelle, direction artistique
Eli Karanfilova, alto
Damien Bachmann, clarinette
Programme


Max Bruch (1838-1920), - Concerto pour clarinette et alto op. 88
1.    Andante con moto
2.    Allegro moderato
3.    Allegro molto
*   *   *   *
Sergueï Prokofiev (1891–1953), La Marche extraite de L’Amour des Trois Oranges, op. 33

Antonín Dvořák (1841-1904), La Colombe Sauvage, poème symphonique, op. 110

Franz Liszt, (1811-1886), Rhapsodie Hongroise no 2, orch. Berghaus-Müller

Dolce e animato

En première partie de ce concert, L’Orchestre du Collège et des Jeunesses musicales de St-Maurice (OS-m) propose le Concerto pour clarinette et alto de Bruch. Composée à la fin de la vie du compositeur, cette œuvre de teinte plutôt méditative et intérieure fait dialoguer deux instruments aux sons envoûtants. La sensualité de l'alto et le timbre lumineux de la clarinette s'en(tre)lacent tout en douceur, portés par les lignes romantiques et les élans lyriques de ce double concerto. Ce concerto offre une conversation feutrée entre deux solistes qui se livrent des confidences.

En seconde partie, l’OS-m interprétera tout d'abord la célèbre Marche extraite de L'Amour des Trois Oranges de Prokoviev. Une marche qui chatouille et fait sourire plus qu'elle ne met de l'ordre car l'on est ici au royaume de l'imaginaire, dans lequel on ne guérit de la maladie que par le rire… Après cette mise en bouche un brin sarcastique, le public poussera la porte d'un autre imaginaire, dramatique celui-là. En effet, La Colombe Sauvage de Dvorak, inspirée des contes populaires, retrace l'histoire d'un meurtre, d'un amour secret et d'un suicide. Des remords aux souvenirs heureux, les émotions se bousculent, tourmentent l’auditeur et l’entraînent au bord de l’abîme. La Rhapsodie Hongroise no 2 de Liszt clôt ce concert entre accents pathétiques et danses endiablées. La gaieté ensorcelle… et le monde semble renaître, comme un printemps en hiver.

Commentaires(0)

Connectez-vous pour commenter cet article